Un vélo et un café = une amitié # Olimpia

Un vélo et un café = un blessé

Et un bon petit café dès le matin, un ! Ayden venait de passer au Starbucks pour se prendre un mocha histoire de se réveiller un peu. Il avait passé toute la nuit à travailler sur son projet et il lui restait quelques pages à finir, aussi le café serait-il un bon moyen d'y arriver plus facilement sans s'endormir. Le café chaud dans sa main droite, sa main gauche dans sa poche, Ayden profitait de la douce température matinale en sifflotant. Il décida de prendre le chemin par le parc, cela lui rallongeait le chemin mais il faisait beau, il avait besoin de changer un peu de l'air de chez lui, alors bon, un petit détour ne lui ferait pas de mal. De temps en temps il prenait une petite gorgée, et il la savourait. Le mocha était sa boisson préférée, tellement l'alliance du chocolat et de café était délicieuse. S'il devait choisir une drogue, ce serait celle-là, tiens.

Mais alors que le Montgomery passait par une allée du parc, quelque chose bondit des buissons et lui fonça dessus, et en l'espace de deux secondes, il était à terre, son mocha aussi, et la chose non-identifiée aussi. Sa tête avait frappé contre le sol, et il vit trouble pendant quelques secondes, mais il finit par se relever, portant sa main au front.

- Aie.. dit-il en grimaçant. Il avait aussi mal au ventre, et en regardant ce qui lui avait foncé dessus, il vit que c'était un vélo -ah oui, ok, un guidon dans le ventre ça fait pas du bien-. Puis il remarqua aussi, trente ans après, que la personne qui avait enfourché ce vélo gisait à côté, coincée à moitié dedans ou dessous, il n'arrivait pas trop à voir. Mais bon, ça revenait un peu au même, vu que la jeune fille gémissait de douleur.

- Oh, vous allez bien ? Vous m'entendez ? Je vais essayer de vous tirer de là, surtout éviter les mouvements brusques ! On ne sait jamais ce qui a pu se passer.

Ayden avait suivi les cours de secourisme étant jeune et il avait gardé les bases. Si la victime était consciente, pas de PLS ou de massage mais juste des questions concernant ses douleurs, et la bouger le moins possible. Et appeler l'ambulance. Mais ici, Ayden ne vit pas l'intérêt d'appeler pour l'instant, elle n'avait pas l'air d'avoir quelque chose de grave, si ce n'est une vilaine coupure au front.

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« Nous ne sommes pas ennemis, mais amis ! Nous ne devons pas être ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles raisonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous. »
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La disparition d'Heather m’avait énormément affectée. Je savais que les flics se trouvaient en ville et qu’ils questionnaient tous les habitants et, bien sûr, cela ne me disais rien qui vaille. En effet, je voyais son petit ami en cachette et je devenais sûrement la suspecte idéale. La maîtresse jalouse, on voit souvent cela dans les séries après tout … Un soupir s’échappa de mes lèvres tandis que je me recoiffais dans le miroir de la salle de bain. Je me sentais bien sans aucun travail à faire. Malgré les soupçons qui s’intensifieraient sûrement, j’avais décidé de prendre deux semaines de vacances histoire de me reposer et de savoir quoi faire. Se poser, réfléchir et me battre. Je n’allais pas rester une petite ouvrière sur les chantiers. Il fallait que je me perfectionne.
Un café plus tard, je me postais devant la porte d’entrée, prête à sortir. L’automne avait beau pointer le bout de son nez, il n’en demeurait pas moins que le Soleil restait au beau fixe. Et je voulais en profiter au maximum. Rien de tel que les rayons du bel Astre pour se relaxer. Un doux sourire aux lèvres, je descendis au garage pour prendre mon vélo et me diriger avec une vitesse tranquille vers le parc. Je croisais les habitants qui se dirigeaient au travail, en saluait quelques-uns de la main. Qu’est-ce que j’étais heureuse de ne pas faire partie de l’un d’eux !

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, je me retrouvais enfin au parc. J’aimais sentir le vent s’engouffrer dans mes cheveux. Tant pis s’ils les emmêlaient, je n’étais pas douillette à ce niveau-là. Je dardais quelques regards sur les gens qui paraissaient avant d’entrer dans les bureaux. Je devrais peut-être faire ça avant d’aller travailler. Me lever plus tôt et venir ici prendre une bonne goulée d’air frais avant qu’il ne soit tout saccagé d’odeurs de peintures et de détergents.

Mais perdue dans mes pensées, je ne vis pas une balle débouler devant mes roues suivit d’un labrador bien trop omnibulée pour faire attention à ma personne. Terrorisée de lui rentrer dedans, je freinais brusquement et braquait mon guidon ce qui m’entraîna – comme en voiture – dans le décor. Un buisson m’accueillit mais n’arrêta pas ma course pour autant. C’est un jeune homme qui stoppa mon vélo. Il tomba et je l’accompagnai avec mon véhicule de fortune. Il se releva, pas moi. J’étais totalement coincée et ma tête qui avait heurté le sol semblait s’amuser à me donner le tournis chaque fois que j’esquissai un malheureux geste. « Oh, vous allez bien ? Vous m'entendez Je vais essayer de vous tirer de là, surtout éviter les mouvements brusques ! On ne sait jamais ce qui a pu se passer. » Je l’entendis me parler mais j’étais bien trop occupée à tenter de me sortir de ce pétrin. Je sentais un truc chaud couler sur ma tempe et je sus alors que je m’étais amochée. Une grimace tordit mon visage et cela réveilla toutes mes douleurs, comme un déclic. « Plus jamais je ne monte sur un vélo » Grommelai-je en essayant tentant de repousser le vélo. J’y parviens avant que mon pied ne se coince dans le cadre. Je grognai pour montrer mon mécontentement avant de forcer un peu plus. Néanmoins, je préférais m’excuser. La politesse avant tout. « Je suis désolée de vous être rentrée dedans. J’ai voulu éviter un chien. » Je lui souris timidement avant de réussir à sortir mon membre. Péniblement, je me suis levée mais la tête me tourna et je me rattrapai … à cet inconnu. Ma main se posa sur du tissu mouillé et je réalisais que j’avais ruiné sa chemise. « Oh mon Dieu, je suis vraiment désolée ! Laissez-moi vous payer le teinturier. »

Spoiler:

Un vélo et un café = un blessé

Bim. Bam. Badaboum. Ayden venait se de faire violemment rentrer dedans par un vélo, et son propriétaire. Après s'être relevé, il s'inquiéta de l'état de la jeune fille en lui demandant si elle l'entendait, si elle allait bien. Elle ne répondit pas tout de suite, mais Ayden vit qu'elle était consciente, juste coincée sous le vélo. Il tenta de l'aider mais il s'empêtrait plus qu'autre chose. Foutu vélo. Finalement il réussirent ensemble à se dégager du vélo, et Ayden le posa à côté calmement.

- Pfiou. C'est dangereux ces choses-là, c'est fou ! dit-il en souriant.

Puis il remarqua que la jeune fille s'était levé bien trop vite et avant qu'il puisse la tenir correctement, elle tangua et se rattrapa assez maladroitement à sa chemise.

- Ouup' 'tention ! s'écria-t-il. Du sang teintait à présent sa chemise, et la blessée voulut lui payer le teinturier mais Ayden refusa violemment.

- Mais non, arrêtez ce n'est pas la peine ! Permettez plutôt que je m'occupe de votre plaie, faudrait pas que ça s'infecte. Vous vous appelez comment ? demanda-t-il alors, en aidant la jeune cascadeuse à s'asseoir sur l'herbe à côté du buisson.

Ayden & Olimpia

On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour. C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d'une rencontre ... ▲ Musso

Je ne savais plus trop quoi faire face à cette situation que l’on ne voyait que dans les films Hollywoodiens. Je me retrouvais amochée et complètement abandonnée dans les bras d’un inconnu. Cela aurait pu ravir toutes les femmes en mal de testostérone mais j’avais assez de problèmes avec les hommes dans ma vie pour me préoccuper de ce dernier bien qu’il ne soit quand même pas si désagréable à regarder que ça. Je tentais en vain de le convaincre d’accepter mon argent afin de lui payer le teinturier mais rien n’y fit. Au contraire, il garda sa bonne humeur et j’en fus troublée. Qui donc aurait pu sourire après s’être vu ruiner sa belle chemise par du café et du sang ? Sûrement pas tous ces travailleurs stressés d’arriver en retard. Un doux sourire s’afficha sur mon visage et j’en profitai pour m’écarter doucement de cet homme. « Ce n’est qu’une coupure superficielle vous savez et cette chemise a du vous couter une fortune. » Insistai-je en me mordant négligemment la lèvre inférieure, signe de malaise. « Eh bien je m’appelle Olimpia Gucio mais l’on me surnomme Miss Catastrophe ! » Dis-je accompagné d’un petit rire assez nerveux. « Et qui est donc mon cher secouriste ? » Continuais-je en m’asseyant à ses côtés pour retrouver tous mes esprits.

©flawless

Un vélo et un café = un blessé

Accroupi près de la jeune demoiselle qui venait de lui rentrer dedans, Ayden reconnaissant que la situation avait tout d'une rencontre cliché dans les films à l'eau de rose. Manquait plus qu'il ne pleuve. Mais si, vous savez, ces moments où la fille tombe, l'homme la soulève, la soigne, sourit, et il pleut, et ils se regardent dans les yeux, et ils s'embrassent ? Non ? Bref. Donc Ayden se trouvait là, une jeune fille blessée en face de lui, sa chemise à lui tâchée de café et de sang, mais bizarrement, il n'avait aucune pensée déplacée pour elle. C'était purement et simplement un geste amical, même s'il ne la connaissait pas. Ayden était de tempérament doux, et il n'aurait jamais pensé à crier sur la personne qui lui aurait renversé du café dessus. Surtout si ce n'était pas de sa faute ! Qu'est-ce qu'elle y pouvait, si un chien lui était passé devant ? Non, Ayden était calme et modérait ses humeurs. Et il était naturellement gentil avec tout le monde, plus ou moins.

C'était donc normal qu'il décide de soigner la jeune femme avant d'accepter un autre café. Mais elle semblait vouloir refuser son aide. Elle recula lorsqu'il voulut s'approcher, et elle déclara que ce n'était qu'une coupure superficielle, et que sa chemise devait lui avoir coûté une fortune. Ayden fit la moue, regarda sa chemise avant se de rappeler que c'était un cadeau de Calysta. Oui, ok, il y tenait. Mais après tout, les machines et les détachants ça existait ! Après toutes les pubs qui passaient à la télé, il devrait bien en trouver un qui fasse l'affaire.

- Vous êtes têtue vous, non ? dit-il en souriant, s'asseyant à côté d'elle. Et si ça s'infecte, je fais quoi moi ? demanda-t-il en haussant les épaules. Pas question de se sentir coupable pour si peu !

La jeune fille répondit alors à la question de l'ingénieur, qui sourit. Miss Catastrophe, haha.

- C'est étonnant, d'habitude c'est toujours moi le maladroit, ça fait du bien de voir que pour une fois, ce n'est pas le cas ! Non pas que je suis content que vous soyez tombée, hein. reprit-il. Sinon je m'appelle Ayden. Montgomery. Je suis ici depuis un peu moins d'un an. Et vous ?

Ayden ne tutoyait pas la jeune fille, bizarrement. La plupart des hommes de son âge tutoyait les personne plus jeunes, mais lui était partisan de vouvoyer tout le monde, à part les enfants. C'était une marque de respect.

Sujet: Re: Un vélo et un café = une amitié # Olimpia

» Olimpia & Juliet» Olimpia Gucio ☎ 06.12.58.01.99» somewhere in the dark - olimpia&spencer» Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ✗ DEXTER & OLIMPIA» Se retrouve autour d'un bon café - Ayden

Un vélo et un café = une amitié # Olimpia

Un vélo et un café = une amitié # Olimpia

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