❝ happiness can be found, even in the darkest of times,
if one only remembers to turn on the light.

Cela faisait cinq mois, vingt neuf jours et 3 heures que j'avais quitté San Sombrero et la personne la plus chère à mes yeux pour partir en guerre. Pourquoi me diriez-vous ? Et bien, je suis le genre de personne qui aime aidé les autres, je ne peux m'en passer. C'est comme une drogue pour moi. Et pourtant, durant ces derniers mois, je me suis rendus compte d'une chose importante. Que ma seule véritable drogue, c'était ma Céleste, et qu'en signant ces fichus papier, je l'avais laissé tombé, j'avais été égoïste . Et pourtant, malgré ça, elle avait fini par comprendre. J'avais ce vide en moi qu'il me fallait comblé. Sûrement depuis le décès de ma fiancé. J'avais toujours l'impression que j'avais des comptes à rendre, qu'on comptais sur moi et que peux importe le nombre de personne que je serais en mesure de sauver, rien ne changerais le passé. J'avais besoin de ce "voyage" pour comprendre tout ça, faire véritablement table rase du passé. BIentôt trois ans que Céleste et moi étions ensemble et je n'avais pas heureux comme ça depuis une éternité alors à quoi bon continuer de me gâcher la vie.

Regardant à travers le hublot de l'avion, je voyais se dessiner le profil de toutes ces personnes attendant avec impatience leur bien aimé, les membres de leur famille, des amis. Entendant le signal de l’hôtesse, je me détachais pour sortir au plus vite. Je m'empressais de remonter à l'étage ou tout le monde patientait. Mes affaires arriverait peu de temps après, le temps d'enlacer ma femme et lui dire à quel point j'étais désolé de l'avoir abandonné. Revoir son sourire charmeur et l'embrasser, six mois m'avait paru être une éternité.

Une fois à l'étage, je balayais la pièce du regard, beaucoup de jeunes femmes, des enfants courant vers leurs papas, une silhouette familière m'apparut alors, elle était peut être de dos, fixant toujours avec attention la vitre qui donnait sur l'avion. M'avait elle vu sortir ? Probablement pas. Je m'approchais alors d'elle, passant mes mains le long de ses bras, lui déposant un doux et léger baisé sur la joue. « Bonjour princesse. » murmurais-je alors au creux de son oreille.

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Ca y es, le moment tant attendu étai arrivé. Je pouvais enfin la serré dans mes bras et respiré son doux parfum. J'avais tellement de chose à lui dire, des excuses à lui faire. Tant de chose que je n'avais pu dire dans mes lettres. J'avais pensé et re pensé à ce moment des milliers de fois, ne sachant jamais quoi dire ou quoi faire. Ma plus grande peur était qu'elle tourne la page, qu'elle ne croit plus en moi. « Tu m'as tellement manqué. » lachais je dans un long souffle de soulagement. Pas facile de voir la personne avec qui l'ont est censé partager sa vie partir pour six mois en ne sachant pas si elle reviendrait un jour. Jamais je n'aurais du lui imposer un tel fardeau, vivre dans la peur de ne pas pouvoir revenir auprès d'elle était mon choix, pas le sien après tout. Céleste m'avait pourtant soutenu. A présent, j'étais de nouveau dans cet aéroport, me jurant que la prochaine fois que je grimperais dans cet avion, ce serait avec ma femme, pour de somptueuse vacance bien mérité. Elle se retournait alors, je la serrais encore plus fort dans mes bras et remarquais étonnement que ce n'étais pas comme d'habitude. Avait elle pris du poids ? Il ne m'avait pas semblé vu de dos. Passant mes mains sur son doux visage, je me reculais pour la voir, toujours aussi radieuse même les larmes pleins les yeux. Et finalement, mon regard se posa sur son ventre, un ventre bien arrondis qui ne voulait dire qu'une chose.

Des tonnes de questions se bousculait das ma tête. Je n'y croyais tout simplement pas, comment avait elle pu ne rien me dire ? Je culpabilisais déjà de l'avoir laissé autant de temps mais savoir qu'en plus de ça, je n'avais même pas pu être à ses côtés pour partager tout ce qu'elle avait pu endurer. Tout ce que j'avais manquer. Et si ce n'était pas le mien ? Après tout, je l'avais laissé seul. Ne souhaitant pas une seule seconde y songer, je souris étrangement. Entre le sourire franc et étonné. J'étais heureux de la retrouver, mais je ne m'étais pas préparer à une tel nouvelle. Je réussi à bégayer idiotement « tu, t'es enceinte ?? » oui oui, complètement stupide, cela ce voyait ! Pas qu'elle avait tellement grossis que c'en était horrible, au contraire, elle était encore plus belle que d'habitude. La grossesse lui allait merveilleusement bien. Ma princesse allait être maman. Et j'allais être papa. Papa. J'avais besoin de m’asseoir.

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« Oui, je suis enceinte. » Ces mots résonnait dans ma tête. Je n'arrivais plus à m'en défaire. Jje ne comprenais pas comment elle avait pu me laisser dans l'ombre, après tout, si j'étais le père, j'étais en droit de savoir, peux importe l'endroit ou je me trouvais, peux importait la distance qui nous séparais, j'aurais tout fait pour la retrouver au plus vite, j'aurais pu trouver un moyen d'être auprès d'elle. Comment étais je supposé réagir ? Je ne voulais pas lui en vouloir et pourtant, inconsciemment, c'est ce que je faisait. Avant même que je ne puisse répliquer quoi que ce soit, elle continua ses explications « Je voulais pas t'en parler..enfin avant aujourd'hui, je voulais que te le dire en face et pas dans nos lettres..»
« Céleste. » prononçais je alors, complètement abasourdi par ce que je venais d'apprendre. « merde ! tu aurais du m'en parler ! » Ce n'était ni le lieu ni l'endroit pour le faire à présent. Ma tête coincé entre me mains, je n'avais pas imaginer ces retrouvailles ainsi. Après quelques secondes sans bronche-ment de sa part, je savais que je n'aurais pas du hausser le ton, c'était sorti tout seul. Je ne voulais surtout pas lui faire de peine ou quoi que ce soit, reprenant mon souffle, je relevais la tête vers elle, ma douce princesse. Ses intentions étaient bonnes certes mais étais ce la bonne décision ? Si je n'avais pas pris la mienne, jamais parti et cette discutions aurait été inutile. Je tendis la main vers elle et attrapais avec tendresse son bras pour l'amener à s’asseoir à mes côtés. Je l'a pris alors dans mes bras, la rassurant comme je pouvais, me rassurant par la même occasion. Je ne savais pas si j'étais prêt à ça, à être père. Etre sur un champ de bataille m’effrayait moins, inquiétant n'est ce pas ? Pour vous dire dans quel état je me trouvais ... « Je t'aime tu sais et je l'aimerais aussi cet enfant. » lui déclarais je alors, plongeant mon regard dans le bleu azur de ses yeux. J'avais besoin de la voir sourire, c'était mon rayon de soleil, c'était grâce à elle que j'avais retrouvé goût à la vie, hors de question que je la rende triste. J'ajoutais sur le ton de l'humour, mais en même temps pour me rassurer. « tant qu'il est de moi bien sur ... » j'y rajoutais un beau sourire et l'a serrait davantage contre moi. La plupart des bagages étaient déjà en train de défiler devant les autres passager, la mienne attendrait, nous n'étions pas si pressé et je ne comptais plus repartir.

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if one only remembers to turn on the light.

J'étais assi sur l'un des bancs de l'aéroport alors que la plupart des retrouvailles ce apssait avec d'énormes sourire coller sur le visage des passager et de leurs familles. J'vais élever la voix, je n'aurais peut être pas du. Les émotions sans doute, elle me demandait alors de me calmer, c'était plus facile à dire qu'à faire. « Calme toi, s'il te plaît. » Je sentais sa main sur ma nuque et d'un seul coup, je me détendis. Ça n'allait pas être facile, après tout il était trop tard pour entreprendre quoi que ce soit. Pour le moment, je devais simplement me concentré sur le fait que j'étais enfin rentré, que Céleste allait bien et que nous allions enfin pouvoir reprendre notre vie ou nous l'avions laissé, du moins, pratiquement.[b« Encore heureux, qu'est-ce que je ferais sans toi.. » [/b]
« Je suis sûre que tu t'en sortirais très bien » lui répondis je alors sur le ton de la plaisanterie. Céleste avait toujours été autonome, bien plus mature que moi, elle le prouvait encore aujourd'hui. Si je n'avais pas été si loin, ma réaction concernant sa grossesse aurait été tout autre, étais je vraiment prêt à être père ? Je me levais alors, entendant une hôtesse annoncer que les bagages allaient arriver, j'avais très hâte de rentrer chez moi, chez nous. Je saisis la main de ma belle et sans m'y attendre, elle m'embrassa tendrement. Naturellement, je passais mes bras autour d'elle pour lui rendre son baiser, tout redevint normal le temps de quelque seconde, comme si les six dernier mois ne s'était pas passé. Je revins rapidement à la réalité. « Ca aussi, ça m'a manqué.. ».

Je passais alors mon bras autour d'elle et nous nous dirigions vers l'endroit ou récupérer mes bagages, du moins mon seul et unique sac. Nous n'avions pas le droit d'amener beaucoup d'affaire, un ou deux rechanges, une photo d'elle et notre équipement. J'avais conservé toutes ses lettres, en souvenir, je n'étais pas sur que ce soit une bonne chose mais un jour, je serais ravi d'y replonger et de me rentre compte une nouvelle fois de la chance que j'avais. Je posais à nouveau mes yeux sur le ventre de Céleste. «et, heu, ça se passe comment, avec le bébé. Je veux dire, tout va bien ? Tu vas bien ? » Je ne savais pas trop quoi dire, je n'y connaissais rien à vrai dire mais il fallait bien s'y mettre, maintenant qu'il était là. Ou elle ?