Sujet: Amelia Lily - Forever my love. ♥ Ven 26 Juil - 9:53 | |
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“ Amelia Lily Bowel-Sheepard „
PRÉNOM : Amelia Lily. NOM : Bowel-Sheepard. ÂGE : 26 ans. PROFESSION : Photgraphe. STATUT CIVIL : en couple et homosexuelle. STATUT FINANCIER : normal. ORIGINE : anglaise. GROUPE : Fire like Ruby. AVATAR : Alison Sudol.
“ toi, derrière l'écran „ |
aventurière - curieuse - jalouse - passionnée - bipolaire - excentrique - sportive - amoureuse Elle s'habille toujours de façon originale ✜ aime se teindre les cheveux ✜ adore les chapeaux ✜ aime danser ✜ très sportive, elle va à la gym tous les soirs ✜ aventurière, elle est curieuse des choses qui l'entourent et est sans cesse en quête de nouveaux modèles à photographier ✜ elle aime les vieux bibelots et déteste tout ce qui est moderne ✜adore rigoler même si elle ne s'y sens pas trop en ce moment ✜ elle peut faire des folies sous l'influence d'alcool/drogue mais même sans ✜ c'est une grande folle qui veut faire toute les hautes sensations possibles (parachute, saut à l'élastique..) ✜ passionnée, elle peut rester des heures son appareil à la main pour attendre le bon moment ✜ elle adore les koalas et en veut un chez elle ✜ PSEUDO/PRENOM : Yogy. ÂGE : 19. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? J'en suis l'admin (a). QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? je l'aime ! FRÉQUENCE DE CONNEXION : dès que je peux *-* MOT POUR LA FIN : j'aime être libre ! |
you and i Je suis née à San Sombrèro, de parents anglais. Enfin, d'origine anglaise, puisque mes ancêtres étaient anglais, et d'ailleurs aussi fondateurs de l'île. Je sais pas pourquoi, mais du coup je me considère anglaise. Allez savoir. Ils avaient toujours habité à San Sombrèro, mais ont quitté l'Italie pour aller en France, ne souhaitant pas élever leurs enfants sur cette île maudite. Mes parents ont eu Melvil, mon frère, assez rapidement. Puis il voulurent lui donner un frère ou une soeur, mais quelque chose n'allait pas, et ils ne réussirent pas à en avoir d'autre. Ils avaient alors abandonné, pensant même à l'adoption. C'est là que d'un coup, sans prévenir, ma mère découvrit qu'elle était enceinte. Après quatorze ans de tentatives vaines, un enfant lui arrivait alors qu'elle perdait espoir. Pour mes parents, j'ai toujours été un miracle, un cadeau de Dieu. Dès ma naissance il ont fait tout pour m'aimer, pour me gâter tout en m'éduquant correctement. J'ai grandi dans un environnement d'amour, une famille qui me soutenait dans mes décisions, qui me consolais quand ça n'allait pas, qui me grondait quand je faisais une bêtise. Mon frère et moi, malgré nos dix années d'écart, on s'entendait bien, il était là pour moi quand j'en avais besoin et on pouvait compter sur l'un ou l'autre. C'est pour moi une vie de rêve, et parfois je me dis que je ne mérite pas leur amour. J'aimerais faire plus pour qu'ils sachent que je les aime, que je leur en suis reconnaissante pour tout ce qu'ils ont fait.
Ma petite enfance ainsi que mon primaire s'est donc déroulée dans la campagne française, et une petite école non loin. Je reçus de mes parents l'apprentissage de l'anglais et de l'école celui du français. Divisée entre ces deux cultures, j'appris pourtant à n'en retenir que le bon côté tout en connaissant les défauts que cela pourraient m'apporter. Ce fut difficile de gérer les deux langues, surtout quand je jouais avec mes amis. Des phrases anglaises de mélangeaient entre les françaises, mais au lieu d'en avoir honte, je me reprenais en souriant à pleine dents, et les autres comprenaient. J'étais une petite fille pleine de vie. Ce n'est pas que je ne le suis plus, mais des évènements sont venus tout troubler..
A 11 ans, n'ayant pas bougé de ma campagne à part de fréquents visites à ma famille anglaise, je demandais à mes parents la possibilité d'aller étudier à Paris. Ceux-ci m'avaient dévisagés, se demandant d'où me sortait cette idée. J'étais une jeune fille très curieuse. Chaque livre qui me passait sous la main était lu, chaque information écoutée, chaque découverte retenue. J'avais donc bien sûr entendu parler de Paris, qui n'était pas loin de mon village. Paris, Paname, la ville des splendeurs. Certes, dans mes romans, c'est le Paris du 16e siècle, les beaux bals, les robes et les galanteries. Je savais que la réalité actuelle était différente mais cela m'attirait inexorablement. Mes parents m'avaient demandé du temps pour réfléchir, et à mon anniversaire, une lettre m'attendait sur la table, annonçant mon inscription au Collège de Paris. Un grand sourire s'était étiré sur mes lèvres et j'avais explosé de joie. J'avais serré mes parents dans mes bras, leur répétant combien je les aimais. Pour eux, c'était leur plus grand bonheur de me voir heureuse, et même s'ils auraient peut-être cédé à tous mes caprices, j'avais appris à être modeste, et apprécier ce que j'avais. On avait alors préparé les valises et j'étais partie avec ma mère dans notre nouvelle maison. Mon père avait trouvé un travail à Paris ce qui permettait notre déménagement en famille, et il nous y a rejoint un peu plus tard, quand tous nos effets personnels étaient transférés.
J'ai passé deux ans dans ce Collège, à en découvrir toutes les splendeurs. Vu que j'étais très sociale, je m'étais fait des amis très rapidement, avec qui je passais beaucoup de temps à parler et m'amuser. Dans mon petit monde idéaliste, je pensais rester avec eux jusqu'à la terminale, passer les meilleurs moments de ma vie avec eux. On était cinq. Soudés comme les doigts de la main. Et jamais je me serais imaginée changer totalement d'une année sur l'autre. Si rapidement.
Kayla Lefèvre. Deux petits noms qui changèrent ma vie à jamais. Au début une connaissance, vite une meilleure amie. On s'entendait tellement bien qu'il était pour moi impossible de m'amuser sans elle. J'en avais même délaissé mes autres amis, qui devinrent jaloux et fâchés. Moi je ne voulais pas de querelles, et je ne comprenais pas pourquoi j'étais si attachée à Kayla alors que je m'étais jurée que rien ne me ferait me séparer des mes quatre amis. Mais voilà. Tel un billet d'or dans un chocolat de Mr.Wonka, Kayla était apparue dans ma vie par pur hasard. Comme quoi c'est vrai. Le hasard fait bien les choses. Seulement voilà. Certes Kayla a améliorée ma vie par tant de façons que je pourrais pas tout énuméré, mais elle a changé ma vie, avant que je m'en aperçoive.
Arrivées au lycée, c'est là que les embrouilles sont apparues. C'est là que la Amelia que je connaissais a disparue. J'étais toujours dans mon petit monde de curiosité, cherchant sans cesse de nouvelles expériences. Alors imaginez quand les garçons se sont mis à me tourner autour, j'en étais bien amusée. Kayla me regardait avec un œil noir, mais je m'en foutais, je voulais savoir ce qu'était que l'amour, je voulais vivre l'amour. Je suis donc sortie avec ce garçon de ma classe, Liam, dont j'étais follement amoureuse. Enfin, quand je me revois à cette époque, c'était bien sûr un amour purement enfantin, un amour de seconde classe. Mais voilà. Les amourettes de jeunesse sont les plus bêtes. Kayla voyait d'un mauvais œil cette relation et me prévenait sans cesse que ce n'était que pour coucher avec moi. Je n'avais que faire de ses ordres, et nous nous éloignâmes. Cela me faisait de la peine mais je n'aimait pas qu'on me dicte ce que je devais faire.
On s'est retrouvées ensemble à cette fête, moi, mon copain et Kayla. Elle ne buvait pas, moi j'avais décidé de boire quelques verres histoire de m'amuser, et quant à Liam, ce fut carrément les shots qui s'enfilaient les uns après les autres. Je le laissais faire, tellement je le chérissais. Quand il m'a tendu la main avec un sourire pour que je monte avec lui en haut, j'ai posé ma main sur la sienne en signe d'accord. Jusqu'à aujourd'hui je n'ai aucune idée de pourquoi je l'ai fait, pourquoi j'ai accepté l'invitation d'un garçon ivre dans une chambre. Peut-être que c'était mon copain et que je voulais faire ma propre expérience. Mauvaise idée. Liam m'entraîna brusquement sur le lit et me tint les poignets de façon à ce que je ne puisse plus bouger. Je mis un moment à comprendre ce qui allait se passer, au vu de plus à mon état alcoolisé. Il allait abuser de moi. J'ai tenté de crier mais il a collé sa bouche contre la mienne. Il a usé de sa force pour me faire taire, pour serrer son corps contre le mien. Je ne voulais pas. Pas comme ça. C'était nouveau pour moi, et je le ressentais comme une attaque. Un attouchement sexuel indésiré qui me faisait peur, et qui ne cesse de me tourmenter depuis. Je croyais que c'était fini, que Liam allait me violer, ne me laissant pas d'autre choix que de me laisser faire. Mais Kayla a débarqué par miracle dans la chambre, cognant Liam qui roula à terre, ayant perdu son équilibre et ayant été pris par surprise. Les larmes coulaient sur mes joues, j'étais pétrifiée. Je ne pouvait plus bouger, et il fallut que Kayla me secoue pour me sortir de ma torpeur. Elle me prit par les épaules, me soutenant alors que je n'avais plus de forces.
Je me suis retrouvée chez elle, sans savoir comment j'y étais parvenue. L'alcool et la peur m'avaient embrouillé les pensées. Encore sous le choc et sous l'effet de la boisson, je réussis à aller voir Kayla en tremblant pour la remercier et m'excuser, lui dire combien elle m'avait manqué. Mon amie me serra fort dans ses bras et m'embrassa sur le front. Je sentit alors des frissons parcourir ma peau, mais je ne savais si c'était le froid, la peur, ou l'alcool. Je suivit la jeune Lefèvre dans la salle de bain où elle s'occupa de moi. J'étais un peu dans les vapes, je ne comprenais qu'à moitié ce qui se passait. Kayla défit ma chemise doucement puis son regard rencontra le mien, et elle approcha son visage pour poser ses lèvres contre les miennes. Pendant un moment, je ne comprit pas ce qui se passait. Puis mon esprit s'éclaira et inconsciemment peut-être, je lui rendit son baiser. Les frissons revenaient, plus fort à présent. Ma main se porta au cou de Kayla tandis que ses doigts effleuraient ma peau. Cela m'était tellement agréable que j'en avait presque oublié les pressions de Liam. Je découvrais quelque chose de totalement nouveau, quelque chose que je n'aurais jamais imaginé. Instinctivement, je lui enlevais son t-shirt et elle mon débardeur, poussée par un désir inconnu. Kayla m'embrassait de partout et c'était comme si mon corps prenait feu. Nous nous retrouvâmes rapidement nues, tout de moins le haut, en continuant nos caresses et nos baisers. Je ne savais pas ce que je faisait, je ne savais pas ce que c'était. Tout ce que je savais c'était que je me sentais bien. Alors que nos caresses s'intensifiaient, Kayla s'arrêta au niveau de mon ventre, m'embrassa sur les lèvres et repartit un moment dans la chambre. Je prit un moment pour respirer. Que venait-il de se passer ? Cela me faisait peur. Mais pas la peur que j'avais ressenti une heure auparavant. Une nouvelle peur. Une peur de l'inconnu, une peur que j'aimais.
Mais le lendemain, j'étais sobre. Le lendemain, je repensais à la nuit précédente et j'en avais honte. Je ne me sentais pas prête pour une relation homosexuelle, je ne me sentais pas prête à assumer. Cependant, notre amitié ne se brisa pas pour autant, et nous nous retrouvâmes même à nous embrasser dans des recoins du lycée pendant des heures. C'était devenu normal pour moi de vivre cette amitié ambigüe. Une amitié qui dura ainsi jusqu'en Terminale. Nous n'avions plus reparlé de Liam et mon presque viol. Je ne voulais pas en parler. Je ne pouvais pas. Je regardais tous les garçons d'une autre façon, et plus un seul ne m'approcha. Même avec Kayla, quand sa main descendait un peu trop bas je la retenais, me rappelant de cette horrible soirée. Ce n'était pas quelque chose que je pouvais oublier si facilement. J'étais profondément affectée par cet épisode, et j'en garde encore des séquelles.
Fin Terminale, nous savions toutes les deux que nos routes allaient se séparer. Elle voulait partir pour les Etats-Unis, moi je voulais faire le tour du monde, prendre en photo tous les magnifiques endroits de ce monde. Un dilemme se posait. Kayla me demanda alors de la suivre mais en vain, je ne souhaitais pas me poser tout de suite. Ce différend causa une dispute et on ne se parla pas pendant deux jours. Deux jours où je suis restée dans ma chambre, enfermée, à explorer mes options. Je voulais voyager, je voulais explorer le monde et ses mystères, mais quelque chose m'en empêchait. Je ne tardais pas à réaliser que ce quelque chose était Kayla. Je repassait en boucle nos années ensembles, et je n'imaginais pas vivre sans elle. C'était plus fort que moi, plus fort que tout. Je mis beaucoup de temps à accepter mon amour pour Kayla. Mais au bout du deuxième jour, j'étais résignée. Je me suis levée de mon lit et j'ai couru chez elle pour lui sauter dans les bras, m'excuser, et lui dire combien je l'aimais. C'était sorti tout seul, au milieu de mes larmes. Je l'avais entraînée dans sa chambre, poussée par une fougue nouvelle. L'envie me montait au corps tandis que je l'embrassais, encore et encore. Elle me rendit mes baisers, mes caresses tout en nous déshabillant. Je n'avais plus peur. Cette fois-ci, j'étais déterminée, je voulais montrer mon amour à Kayla. Plus physiquement que cela ne l'avait jamais été. La passion nous dévora pendant un long moment, débordant d'amour et d'envie l'une pour l'autre. C'était notre première fois, et cela me montra à quel point je désirais Kayla plus que tout.
Le lendemain, j'annonçais à mes parents mon homosexualité et ma relation avec Kayla, tout en leur apprenant mon départ aux Etats-Unis. J'avais appréhendé leur réaction mais à ma plus grande surprise il me serrèrent dans leurs bras en me disant qu'il respectaient mon choix tant que ça me rendait heureuse. Les larmes avaient alors coulé de mes joues en leur disant au revoir. Cela les peinait autant que moi de les quitter, mais je devais voler de mes propres ailes. Je soutint Kayla, dont les parents n'avaient pas approuvé son choix de relation amoureuse. J'essayais de la rassurer comme je pouvais, mais je savais que rien ne pouvait vraiment remplacer l'avis des parents.. Nous partîmes alors pour l'Oregon une semaine après, où nous trouvâmes toutes les deux une université dans ce qui nous plaisait. Elle l'enseignement, moi la photographie.
Nous sommes restées cinq ans ensembles là-bas. Cinq ans de pur bonheur. Mais alors que je venais de fêter mes 23 ans, je reçus un coup de téléphone de mon école qui m'informa que j'avais été sélectionnée pour participer à un reportage dans un village d'Afrique afin d'exercer mes talents de photographe pour étudier la culture et la population. J'avais sauté de joie tellement j'étais heureuse d'une telle expérience. Seulement Kayla fit la moue. Nous allions être séparées pour un an. Elle me laissa tout de même partir, malgré la tristesse que l'on avait de se quitter pendant si longtemps. Arrivée là-bas, je fus fascinée par la beauté de l'endroit et le dépaysement que cela provoquait. Ma petite amie venait me voir pendant ses vacances mais nous savions que c'était dur, et que cela ne pouvait plus durer. Quand je revint dans l'Oregon au bout d'un an, elle voulait changer d'air. Moi aussi, remarque, j'avais du mal à revenir aux Etats-Unis après l'Afrique. De retour à San Sombrèro, nous voilà. Mais j'appris que j'allais encore rester en Afrique pour un an et demi. J'étais comblée de pouvoir rester, je pouvais exercer ma passion comme bon me semblait et j'adorais l'endroit. Toutefois, l'éloignement avec Kayla était devenu trop difficile et je prit la décision d'arrêter la relation, tout du moins le temps que je revienne. C'en était devenu invivable, et je m'étais dit que le lien brisé, peut-être nous ferait mieux vivre chacune de notre côté. Je décidai de rester encore un peu en Afrique, puisque c'était un peu devenu mon chez moi. J'avais coupé tous les liens avec Kayla, et j'en ressentais les effets, qui étaient plus que douloureux.
Un an plus tard, alors que je comptais revenir en Italie, j'envoyais une lettre à mon ex. Je l'aimais. Je n'étais pas arrivée à l'oublier, elle avait occupé mes pensées pendant toutes ses années. Cela m'avait tourmentée, je n'en dormais plus, je rêvais qu'on était de nouveau réunies. Mais je n'avais rien dit à Kayla car je ne savais pas comment se déroulait sa vie, ni comment elle ressentait vis à vis de moi. Je lui avait donc envoyé cette lettre, où je lui expliquait que mon amour pour elle ne s'était jamais éteint et que je revenais, pour de bon, pour être près d'elle à jamais. Je suis actuellement dans le bateau pour revenir, et je ne sais pas si elle a reçu ma lettre. Je ne sais pas si elle a trouvé quelqu'un d'autre, si elle m'aime encore. Je dois me faire pardonner, je le sais, mais je ne sais pas si elle l'acceptera.
A suivre... |
| Je me présente, Amelia L. B-Sheepard
∞ arrivé le : 26/07/2013 ∞ secrets : 551 ∞ je crédite : LondonW'hope ∞ emploi/études : Photographe
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