Sujet: « A chacun son rôle » ★ Isaiah Dim 17 Mar - 15:41
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« A chacun son rôle » ft. Isaiah
En passant les portes du centre commercial avec dans les mains, deux boissons de chez starbucks, Séraphina fut heureuse de voir que le soleil brillait dans le ciel, et tout ça annonçait une bonne après midi. Elle avait cours que le matin aujourd'hui, et tant mieux, elle pouvait enfin se détendre, ça avait été l'enfer et elle ne comprenait toujours pas l'engouement qu'avaient tous les profs de faire des travaux en groupe, qu'est-ce que ça pouvait bien faire d'être seul ou accompagné ? Parce qu'aujourd'hui, elle était tombée avec une fille qui n'avait fait que parler, elle lui avait raconté toute sa vie de A à Z. Carrément flippant, et le pire c'est que même si Séra' lui avait demandé d'arrêter -gentiment ou non- elle avait continué, comme si elle était seule au monde. Rien que de penser au prochain cours à coté d'elle la faisait frissonner de peur. Heureusement qu'elle c'était avancée dans ses devoirs et projets qu'elle devrait rendre prochainement en dehors de ce travail de groupe. Elle attrapa son portable se trouvant dans sa poche grâce à sa main de libre et regarda l'heure indiquée sur l'écran. 14H, elle avait l'après-midi pour décompresser et elle était largement dans les temps, sortir en avance de son dernier cours jouait pas mal en sa faveur. Séraphina rangea son téléphone portable dans la poche de sa veste et accéléra le pas, direction de le bureau d'Isaiah maintenant.
Isaiah, la jeune femme le voyait comme son super héros, son pilier, son sauveur. C'est son demi-frère mais on ne peut pas dire qu'ils étaient super proches dès le départ. Niveau distance, ils n'habitaient pas la porte d'à coté et ils ne se voyaient qu'occasionnellement, pour les très grands évènements. Leur meilleur moyen de contact était skype, mais à partir du moment ou elle a appris à le connaître un minimum, elle n'avait plus aucun doute sur la confiance qu'elle lui accordait, elle savait pertinemment qu'elle pouvait tout lui confier, qu'il serait là pour la soutenir malgré la distance. C'est ainsi qu'il a vite pris une place de premier choix dans la vie de Séraphina. C'était presque comme-ci elle n'écoutait que lui. Et puis elle avait décidé de venir le rejoindre ici à San Sombrèro, coupant tout liens avec son ancienne vie. Elle avait emménagé chez Isaiah, seule sa famille connaissait l'adresse du jeune homme, elle avait changé de numéro de téléphone et avait désactivé ses comptes sur les réseaux sociaux. Elle voulait repartir de zéro, commencer une nouvelle vie et le faire aux cotés de son demi-frère, il n'y avait rien de mieux.
La jeune femme venait d'arriver devant le bâtiment où se trouvait le bureau d'Isaiah, elle entra et ne trouva personne à l'accueil, alors que d'habitude il y avait toujours quelqu'un, ce qui était assez surprenant, mais comme elle connaissait le chemin par cœur donc elle ne s'attarda pas longtemps et continua son chemin. Devant la porte du bureau de son demi-frère, elle toqua et entre-ouvrit la porte, voyant qu'il était seul. « Bouh ! » elle entra tranquillement et s'installa sur une chaise en face de lui et de son bureau. « Tiens, ton café. » disait-elle tout en tendant la boisson qui était toujours presque brulante. « Comment tu vas aujourd'hui ? » elle posa son sac sur le siège vide à coté d'elle et but une gorgée de son cappuccino. Elle était partie tôt ce matin et n'avait pas eut le temps de lui dire bonjour. « Je te dérange pas j'espère, sinon je peux repartir hein ! Mais comme la semaine dernière tu m'avais dit qu'on pouvait se voir aujourd'hui, te demander la confirmation hier soir m'est totalement sorti de la tête. » Séraphina était une vraie machine à paroles, elle ne s'arrêtait jamais, sauf en cours..
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Sujet: Re: « A chacun son rôle » ★ Isaiah Mar 19 Mar - 16:00
Commencer une nouvelle vie avec moi ? Ma petite sœur avait débarquée du jour au lendemain devant ma porte. Une chambre d’hôtel. Je n’ai pas encore d’appartement ou même de villa ou de studio pour la simple raison que je n’avais pas encore eu le temps d’aller dans les agences. J’étais là depuis peu de temps. Assez que pour n’avoir fait que bosser et passer du temps avec Cataleya. C’était assez dingue enfin partager une chambre d’hôtel avec ma sœur ne serait sans aucuns doutes que temporaire. Heureusement, on a deux chambres. Merci, mon dieu. Notre histoire était un peu complice. Cette sœur qui est la mienne avec laquelle je n’avais pratiquement jamais passé de temps… physique avec elle. Je n’avais jamais pu vraiment souvent la prendre dans mes bras, l’emmener manger dans un fastfood. Aller au cinéma avec elle. Enfin toutes ses choses que ne peuvent faire les demi-sœurs ou demi-frères quand l’autre parent vit au bout du monde. J’allais en général en France… pour un coup de vent et encore, j’ai ratée des années de son adolescence. Je devais bosser, je savais que c’était important de bien commencer et sérieusement. Dans mon bureau à contempler les bureaux des autres de cette porte grandement ouverte, j’avais le ventre qui gargouillait. Ne pas manger, c’est ça le souci. Je suis un gourmand mais quand je bosse ? Je bosse. Comprenez-vous ? Mais cependant le bruit me déconcentrait, largement. Je me levais pour aller fermer cette porte pour retourner m’assoir à mon bureau mais à peine assis ? La porte s’ouvrit et merde. Je devais donc encore supporter les bruits ? De toute manière avec une visite cela réglait mes soucis puisque j’allais m’arrêter de bosser. Sans nul doute. Je fermais à moitié le portable en regardant alors la personne entrer dans le bureau après donc avoir toquée. « Ah… bonjour madame Bouh ! », disais-je faussement apeuré sans même sursauter. Mauvais acteur, très mauvais acteur. Que voulez-vous… on n’apprend pas à sursauter comme l’on apprend à manger. C’est loin d’être dans les gênes. Je souriais au café en fronçant doucement le nez. « Oh trop top, merci ! », lâchais-je alors comme content de pouvoir boire ce nectar même si je favorisais en général un bon chocolat chaud mais quand l’on bosse ? Rien de mieux qu’un café ou un jus de fruit pour redonner de l’énergie. Je prenais la boisson en la posant au coin de mon bureau en souriant à la jeune femme. Ma sœur. C’était encore dingue et difficile de me dire qu’elle était là, face à moi. C’était tellement enfin… j’ignorais toujours pourquoi elle était venue à San Sombrèro. Je retirais le couvercle de la boisson pour ajouter un peu de sucre avant de prendre une gorgée en lui offrant un sourire. Mon ventre grondant par ce qu’il refusait une boisson mais voulait un truc à manger… j’ouvris un tiroir de mon bureau pour sortir une boite de melocake. Les petits délices de Belgique que je me faisais livrer depuis que j’en étais tombé littéralement amoureux. Et croyez-moi… c’est pas facile de s’en procurer. Quand on aime, on ne compte pas. J’en prenais un en souriant à la jeune femme. « Débordé… cet article me pompe mon énergie. C’est comme si je n’étais qu’une ombre de moi-même… tu vois, un fantôme. Je vais bien dormir cette nuit ! », je souriais, en fait c’était un peu fort comme résumé, j’étais quand même énergique. Je riais en la regardant attentivement alors qu’elle pensait me déranger. Je secouais la tête. « Dis pas de bêtises, voyons ! », lâchais-je alors subitement en haussant les épaules. « Je te l’ai dit, oui mais j’avoue que j’avais oublié mais tu ne me déranges pas ! », il fallait dire qu’arriver tout fraichement dans cette agence m’était encore pénible. Je ne connaissais pas encore tout le monde et je me tapais encore les articles que personne ne voulait. Ceux qui étaient… souvent mit de côtés. Parfois trop glauque, parfois trop… enfin les gens n’en voulaient pas alors, ils étaient pour moi. Les articles bien trop compliqués ou ceux qui peuvent aussi attirer des ennuis. « Et toi, comment tu vas ? », demandais-je alors sans cacher ma joie de lui poser cette question. « J’ai fait les petites annonces pour une villa… tu crois que tu aurais le temps pour passer les coups de téléphones et faire les premières visites ? Je risque d’être débordé pour cette fin de semaine… et je crois qu’il faut réellement qu’on se trouve un chez nous. Non ? », disais-je en lui offrant un sourire. C’était vrai que c’était assez compliqué à l’hôtel puis autant lui donner un peu de chances de se sentir un peu chez elle… chez moi. Je ne voulais pas vraiment qu’elle se sente : chez moi mais chez nous. Lui offrir de s’y impliqué me donnait cette sensation que cela pourrait surement l’aider. Je riais aussitôt nerveusement. « Ce n’est pas que les matelas de l’hôtel sont confortables mais le service au restaurant est médiocre. », pour un homme qui aime cuisiner, c’est assez dingue puis il fallait avouer que nous avions comme tous les êtres humains : besoin d’espaces. « Et… une piscine si tu veux même un écurie enfin… fais comme tu le sens… », je riais un peu amusée à l’idée de la laisser choisir une maison de princesse rose et comme dans les contes de fées.