L’eau ruisselait sur les fenêtres de cette chambre d’hôtel. Je n’avais encore aucuns endroits ou réellement vivre. Aucuns chez moi. Juste cette chambre payée pour deux semaines. Je soupirais doucement, rester enfermer en cette soirée qui n’est que ma deuxième de mon retour. C’est triste, non ? Je ne voulais pas me cloitrer dans une pièce et n’être que le soldat d’émotion d’une pluie ou d’un nuage un peu trop colérique qui se voulait pleurnichard. La pluie, horrible chose qui détruit tellement. La pluie peut –être tueuse lorsqu’elle est trop forte et fait des dégâts. La pluie n’est que fruit de malheurs. Je soupirais doucement en regardant autour de moi, cette possibilité peut acceptable de rester dans cette chambre. Non, je ne voulais pas. Je soupirais légèrement pour me redresse en attrapant ma veste. Je riais doucement en me rendant compte que la parapluie dans la chambre était rouge à petit pois et décidant de ne pas en prendre alors que je sortais pour aller à ma voiture. Ni d’une, ni d’eux, j’étais prêt à aller au centre faire je ne sais quoi mais aller m’amuser ou passer un moment dehors. En fait : j’ignorais quoi faire mais j’avais juste besoin de voir l’extérieur après une nuit et une journée à me reposer mais les routes étaient dangereuse et quand je vis une voiture me poursuivre, je ne voyais pas qu’elle était de la police, je continuais surtout en me disant que ça devait être un journaliste de la ville mécontent qu’on m’engage. C’est con de se dire ça, non ? Je soupirais doucement en prenant le virage, je ne voulais que rouler et rien d’autres. Rien n’importait que de ne prendre que la route mais que voulait cette voiture ? Il fallait peu de temps pour que je remarque qu’elle était de la police. Qu’avais-je fais ? Roulais-je trop vite ? Je n’avais pas fait attention aux indicateurs de vitesses tellement je me concentrais sur la route et la pluie. C’est bête, non ? Mais cette voiture me perturbait un brin. Je ne savais que faire et sur cette route ? Je ne pouvais pas me garer sur le côté mais pire : je ne voyais rien sur le côté. Aucunes lumières juste une route sombre éclairée par mes phares. Comment faire si ce n’est attendre de pouvoir sortir de cette voiture ? Je soupirais doucement en tapotant un peu sur le volant, stressé. Ça me stressait oui car je n’avais jamais eu l’occasion de tomber dans ce genre de situations. Je soupirais à nouveau. « Et merde, Isaiah… comment ça se fait que ça tombe toujours sur toi. » ce qui me stressait aussi était que l’on découvre mon cassier, e ne voulais pas ça. Je m’efforçais de ne jamais avoir à faire avec la police pour éviter les problèmes. La musique déchainée de la radio ? Je ne l’écoutais même plus. Le regard allant de la route à mon rétroviseur et regardant cette voiture qui me suivait sans fin. J4avais l’art de toujours mal faire les choses mais mal faire mon retour dans cette ville en frôlant la contravention ? Ca craignait un peu. Je souriais doucement en voyant brièvement cet arrêt de bus sur la route et là, e me souvenais un peu plus du coin, il allait y avoir un endroit pour arrêter, j’étais en quelques sortes soulagés mais un doute s’empreint aussitôt de moi : et merde… et si cet endroit n’existait plus ? Peu à peu, je me souvenais que l’on allait s’engouffrer dans la sombre forêt, encore moins de possibilité mais pourtant un coin pour se garer était plus possible.

Il ne faut jamais prendre le volant dans des situations d’ébriété ou de pluie, on me l’a toujours dit. C’est dingue mais l’on ne réalise pas souvent les risques d’une vie raccourcie. On ne réalise jamais que la vie peut se montrer courte. Une seule chose et cela met fin à notre cœur battant. La vie est réellement courte. La vie ne promet que sacrifice et sacrilège. Douce vie. Là, sur la route, j’ignorais mes actes pouvant mener à une douce catastrophe. Je soupirais doucement en regardant dans le rétroviseur au moment où boum sans avoir vu venir le coup, je me retrouvais choqué contre le volant qui avait déclenchait son airbag. Un truc qui sauve la vie mais qui se montre bien chiant après. Je soupirais doucement me passant la main dans le visage sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer. Pourquoi ? Comment ? Parfois l’on ne peut jamais le savoir. Les choses et évènements arrivent sans qu’on ne les cherche. La vie est pleine de surprise disait ce proverbe mais les surprises de ce type : tout être humain s’en passerait. J’étais juste un peu surpris, un peu sonné puis mon genou avait cogné sous le tableau de bord, j’avais cette petite douleur légèrement du choc. Je tentais de m’extirper de l’airbag qui prenait bien plus de place que tout le reste. Le dégonfler. Très pratique après l’accident. Parfois l’on préfère même ne pas en avoir… un coup ce n’est rien comparé à l’embêtement d’un coussin gonflable vous empêchant de sortir librement de votre siège. Une fois le cousin ailleurs, je sortais vite de la voiture, accourant vers celle de la personne qui me suivait sans même réfléchir, c’était un réflexe car dans le fond, j’allais bien. Je voyais alors une jeune femme, éclairée par mes phares et cet ambiance sombre. J’inspirais doucement en allant poser ma main sous la nuque de la jeune femme pour la redresser légèrement et tapotant un brin sur sa main. Je cherchais une réaction. Ce genre de secours était nouveau pour moi. Je n’avais jamais fait de stage de secourisme et c’est surement après ça que l’on n’y pense. Je soupirais doucement en la regardant et c’est alors que je dégageais une mèche de ses cheveux que je vis ce pendentif, je m’en souvenais, oui. C’était elle, sur le coup, je fus surpris… ne réagissant plus pendant une légère seconde surement plus et regardant le pendentif sans décrocher mon regard. J’étais dingue, qu’est-ce que je venais de faire encore comme bêtise ? Je soupirais doucement en dégageant l’autre mèche de ses cheveux pour regarder son visage, elle semblait tellement la même enfin ses yeux, ses jours… des détails qui ne sont jamais changeables sauf le regard. Le regard change au cœur qui se noirci ou s’éclairci. Je la redressais à nouveau, posant sa tête sur mes genoux et allant attraper mon portable dans le fond de ma poche, une ambulance. Nos voitures étaient un peu coincées, j’étais coincé et je ne savais pas quoi faire. C’est dingue mais oui, on ne sait pas toujours quoi faire dans ce genre de cas. La pluie nous tombant dessus en battant, je soupirais tandis que le portable ne daignait pas fonctionner. Je soupirais. « Oh non, ça suffit oui ! », le monde semblait être contre moi. Je regardais au loin pour remarquer la petite cabane éclairée par ses phares. Peut-être que cela fonctionnerait là-bas ou auront-ils peut-être un téléphone ? Je n’en savais rien sauf qu’il n’y avait guère de lumière. Je soupirais doucement en la regardant. Je n’allais pas la laisser là quand même ? Je passais une main sous ses jambes pour la relever avec moi et prenant sa main au passage pour la relever autour de mon épaule. J’allais alors vers le cabanon en la portant assez facilement d’ailleurs. Quand j’arrivais à la porte, je fus surpris, elle était ouverte surement qu’ils étaient allés se balader ou que c’était abandonné ? Je n’en savais rien. Ou avait-il été à la hâte ailleurs pour se protéger ? Bonne question mais on s’en fiche. J’allais faire la banquette pour la poser et allant chercher après des couvertures, elle était trempée et moi aussi, autant qu’on se couvre mais je ne trouvais qu’un plaid, lui mettant dessus en inspirant. « Cataleya ! Réveilles-toi ! », disais-je simplement avec la voix paniquée, ne sachant que faire.

Le monde est petit enfin non la vie est tellement… enfin c’est surprenant l’on a toujours des surprises. Des personnes que l’on veut voir et dont on ignore simplement comment et où les trouver et pas : un jour on la trouve. J’inspirais doucement en passant une main dans mes cheveux tandis qu’elle ouvrait les yeux et qu’elle bougeait. Je me sentais rassuré en allant me poser sur cette chaise se trouvait à une dizaine de centimètre de la banquette. Soulagé, oui c’est ce que j’étais. Je la regardais, ce regard qu’elle posait sur moi me semblait étrange. Que regardait-elle ? Je ne me doutais pas une seule seconde qu’elle allait me reconnaitre. Cette douce enfant qui avait été ma voisine alors que nous étions seulement haut que quelques pommes. Je souriais doucement en l’entendant prononcer mon prénom, cela faisait tellement longtemps que mon cerveau s’occupait à chercher la comparaison avec les souvenirs que j’avais de sa voix. Douce voix. C’était elle. Je n’en revenais pas. J’inspirais doucement en hochant la tête pour confirmer que ce n’était pas vrai mais surtout par machinisme et je riais en la regardant pour hocher la tête aussitôt me sentant nerveux et idiot mais j’étais surtout perdu dans cette situation. Comment agir alors qu’elle devait surement être sonnée ou mal, je n’en savais rien. J’étais tellement paniqué dans mon esprit que j’en oubliais de lui demander. Il ne faut pas demander à un homme de penser à tout. Je restais penaud en la regardant faire, que faire d’autres ? Rien, je ne pouvais rien faire mais je ne savais aussi pas quoi faire. Comme si l’on avait débranché mes fils… oui enfin ceux de mon cerveau. Je souriais en l’entendant, on n’avait pas de réseaux et on était là, trempé et elle était loin d’être en bon état physique qu’elle pensait au fait que ce soit moi. Je secouais la tête pour répondre à sa question, encore. Par erreur. Je riais aussitôt. « Oui, enfin c’était moi et je suis bien ! », faire un truc, trouver un truc. Je cherchais après je ne sais quoi dans la cabane. Un téléphone ? Un parapluie ? Je regrettais de ne pas avoir pris le parapluie ridicule, là. J’inspirais doucement en regardant vers elle et paniquant un peu quand elle se relevait. Je ne savais pas si c’était une bonne idée surtout quand elle tanguait, j’allais aussitôt à côté d’elle mais la voyant rattraper son équilibre avant d’avoir besoin de moi. « Non, toi, tu restes là. », disais-je totalement confiant et avec un peu air persuasif. « T’es sûre que tu vas bien ? Tu n’as pas mal ? », Demandais-je aussitôt. « Je vais y aller… mais restes, ici. J’ai eue assez peur… », je soupirais doucement en la regardant. « Et puis je viens de te retrouver, ce n’est pas pour te perdre encore aussitôt, ça serait bête. », disais-je en souriant fébrilement tandis que je regardais une dernière fois si ‘avais du réseau avant d’aller vers l’extérieur à nouveau. Comme un grand garçon courageux qui voulait prouver qu’il pouvait le faire.

L’on ne peut jamais rien prévoir. Un acte, une situation, une présence, une… en fait, on ne peut rien prévoir. Rien ne peut être prévu. Rien ne peut être dessiné si ce n’est le destin. Cette situation est-elle le fruit du destin ? En fait, l’on ne pourra jamais le savoir juste l’espérer. Aller sous la pluie pour m’occuper de la radio et appeler des urgences fut à mon sens à ce moment-là… les plus longues minutes de ma vie. Sauf que ? Les minutes qui suivirent n’étaient pas à prévoir tandis que la temps s’aggravait quand je rentrais à la cabane et que je la voyais sur le sol en entendant sa voie. Il fallut peu de temps pour que les urgences n’arrivent et que tout se passe. Évidement n’étant pas de sa famille : je ne pouvais rien savoir. J’aurais bien menti en disant que j’étais un coussin mais non, je ne voulais pas mentir. J’attendais cependant qu’elle soit placée en chambre et me fichant pas mal des heures de visites tandis que je restais à son chevet, assis sur une chaise à moitié somnolant et que les larmes du nuage se contentaient de pleurer à large goutte. Dans le creux de ma main se trouvait une chose que j’avais interceptée pendant les soins brusques des infirmières, ces pendentifs dont la chaine s’était détachée quand ils s’occupaient d’elle. Le calme s’engouffrait alors qu’une des infirmières venait fermer la porte pour la laisser dormir sans les bruits. Sauf que la fermeture me réveillait un peu. Extinctions des feux comme l’on peut le dire. Je me levais en regardant ma veste posée au dos de ma chaise et baissant le regard vers le sol un peu trempé. Je toussais même un brin, légèrement refroidi de cette soirée. J’allais vers le lit sans mot et c’est là que je voyais ses yeux ouverts que je souriais doucement en la regardant. « Hey… », disais-je en m’appuyant au bord du lit avant de tendre mes mains vers son cou pour replacer le pendentif en souriant. « Tu as perdue ça… », disais-je en affichant un sourire tandis que je le rattachais comme je le pouvais malgré qu’elle soit couchée avant de rire nerveusement. « C’est dingue que tu l’ai encore… », soufflais-je légèrement en reposant mes mains ou je pouvais les placer donc une sur ma jambe et l’autre sur le lit avec la peur d’être maladroit ou de la toucher et de lui faire mal ou peur. Cela faisait tellement longtemps que je ne savais pas comment agir mais elle avait aussi été accidentée donc j’avais la crainte… qu’elle ne finisse à l’étage des urgences. Je souriais fébrilement en la regardant. Penchant le retard. « Alors comme ça, tu me suivais ? », disais-je sur un ton d’humour en riant légèrement, assez légèrement que pour ne pas réveiller l’étage. L’hôpital était pour moi comme une bibliothèque : pas de bruits. Je n’y avait pas souvent été sauf une fois ou je m’étais cassée le poignet à mes 7 ans. Je me redressais pour me mettre juste debout surtout nerveux. « Je suis désolé, j’aurais dû me ranger sur le côté mais je ne savais pas comment agir… », disais-je nerveusement et oui, je me sentais un peu coupable.