Terminant une conversation téléphonique, je range mon portable dans mon sac, met mes escarpins assorti à ma robe, ajuste mes lunettes de soleils et sort de chez moi tout en prenant soin de verrouiller la porte. Je me trouvais peut être dans une petite ville mais les voleurs étaient partout et je ne les voulait surtout pas chez moi. Je montais dans ma voiture et après cinq minutes de route, j'arrivais au centre ville. Je trouvais rapidement une place ou garer ma mini et après une rapide coup d'oeil dans le miroir, parti en direction du Lady D. la boite ou je travaillais depuis déjà trois mois. J'entrais dans ma cabine, me remaquillais légèrement et passait une robe un peu plus sexy. Ce soir, j'étais serveuse, c'est à dire à la merci des clients. je passais par le bar ou j'étais supposé être et eu la surprise d'y voir assis Jayson.

Jayson et moi travaillons depuis plus de trois ans ensemble. Il fait parti intégrante de l'équipe à ce jour mais aussi de ma vie. Même si la CIA interdit toute relation amoureuse avec un collègue, on ne peux pas s'empêcher de tenir l'un à l'autre. Il est tout pour moi, connais les moindres partie de ma vie, c'est d'ailleurs le seul à connaitre la vrai histoire de mon passé. J'arrivais donc avec un grand sourire en face de lui, une bouteille de whisky à la main, son préféré.

SYDNEY | Comme d'habitude je présume ?

Je lui servis sont verre et me rapprochais de lui pour lui chuchoter à l'oreille.

SYDNEY | Je ne m'attendais pas à te voir, un problème au boulot ?

Cela faisait maintenant quelques mois que nous étions là en mission avec Sydney et bon sang qu'est-ce que je maudissais ce boulot des fois. Bosser avec elle c'est un régal mais ça l'aurait été encore plus si j'avais pue lui avouer mes sentiments pour elle sans risquer mon boulot. Car oui il m'est interdit de m'attacher à elle. C'est ça la CIA on oublie le sentimentale au boulot. On se doit d'être comme des robots se contenter de faire ce qu'on nous demande et d'agir en silence même si certaines choses nous pèse.
Ce soir j'avais décidé d'aller au boulot de Sydney. Même si on ne me l'avait pas demandé, j'ai appelé le bureau et j'ai trouvé l'excuse qu'une surveillance au cas où il lui arrivait quelque chose ne serait pas de trop, puis mieux vaut deux agents qu'un. C'est donc ainsi que je me retrouvais, habillé d'un jean et d'une belle chemise puis m'y rendis. J'arrivais avant elle et m'installa puis je la vis arriver, je ne pue la regarder de haut en bas, elle était si belle... De plus elle avait une bouteille de Sky dans la main. Mon péché mignon et pas n'importe lequel, mon favoris.

SYDNEY | Comme d'habitude je présume ?
JAYSON | Tu me connais si bien Sydney, on peux rien te cacher.

Puis elle se rapprocha de moi et me chuchota à l'oreille

SYDNEY | Je ne m'attendais pas à te voir, un problème au boulot ?
JAYSON | Non, mais je les aient appelés prétextant que il est mieux que tu ais quelqu'un pour te surveiller et qu'il vaut mieux deux agents que un. Dis-je en chuchotant à mon tour.

JAYSON | Non, mais je les aient appelés prétextant que il est mieux que tu ais quelqu'un pour te surveiller et qu'il vaut mieux deux agents que un.
Voilà pour qu'elle raison j'avais craqué, ce soir là, à Paris, dans la ville la plus romantique du monde. Comment ne pas résister à ce charme en même temps ? Je souris contre ma volonté, replaçant rapidement une mèche de cheveux derrière mon oreille. Seulement maintenant qu'il était là, je préférais qu'il soit avec moi qu'avec mes sois disant collègue. Elles étaient toutes adorables mais les voir autour de lui ne me disais rien de bon. Je n'étais pas jalouse mais ce n'était pas un endroit qu'il devait fréquenter, ou alors sans moi. Et si je ne faisais rien, il était évident qu'une autre personne s'occuperait de lui tenir compagnie ce soir.

SYDNEY | Tu sais que je peux me défendre toute seule pourtant...

Une autre gorgé de bu, il terminait son verre. Déjà. J'avais oublié qu'il les finissais vite, ses verres. Je ne lui resservais rien mais lui offrit l'un de mes plus beau sourire en attendant sa remarque qui aurait pu paraître déplacé chez certain mais qui, venant de lui, ne me dérangeait plus.

SYDNEY |Je vais nous trouver un endroit plus calme, je reviens tout de suite.

Je quittais alors trente seconde le bar tout en prenant soin de lui servir un autre verre, pour aller nous trouver une place à l'abri de la foule, même si nous ne pourrions pas être autant tranquille que je l'aurais souhaité. Je lui fis alors un signe pour qu'il me rejoigne. Je m'installais sur le canapé en l'attendant, ravi qu'il sois venu, je détestais être derrière ce bar à servir des vieux pervers.

Je savais parfaitement qu'elle était capable de se défendre seule, mais je n'avais pas confiance aux gens, de plus c'était une bonne excuse pour passer du temps avec elle en dehors du "boulot". Je ne supportais plus d'être loin d'elle. Ça devenait un vrai calvaire... J'essayais de ne pas y penser plus que ça, mais au final plus j'essayais d'ignorer mes sentiments, plus j'en souffrais.... Et je savais parfaitement que je n'avais aucun le droit de l'aimer, c'est écrit dans le contract. Et en réalité qu'est-ce qu'elle peux penser de moi? Je suis qu'un mec ordinaire qui semble froid et sans coeur, mais ça c'est que je montre quand je travail en réalité je suis bien tout autre, réservé sur ma vie et mes sentiments mais très farceur et souriant. Puis elle partit nous chercher un endroit calme. Une fois fait je ne tardais pas à la rejoindre.
Elle était là assise sur le canapé entrant dans la pièce je posais ma veste sur le canapé. Je regardais cette pièce je savais pertinemment à quoi elle servait. C'est ici que les filles du bars emmènent ces chiens assoiffer de sexe...

JAYSON | Tu viens souvent dans cet endroit?

Rien qu'à l'idée que des pervers puissent poser leurs mains sur elle me rendait malade. Au fond je suis jaloux, et je ne supporte pas l'idée que mon boulot m'empêche de lui dire clairement ce que je ressent. Ça me rend dingue...

Nous voilà correctement installé. Nous étions un peu plus au calme et pourrions discuter plus librement. Cela me faisait vraiment drôle d'être ici avec lui. C'est là que le "patron" amène ses filles pour "discuter" avec les clients. Je ne faisais rien de tout ça certes mais rien que d'y penser, ça me glaçais le dos. La remarque de Jayson ne m'étonna donc pas du tout et j'esquissais un sourire en l'entendant.

JAYSON | Tu viens souvent dans cet endroit?
SYDNEY | Bien sur, quasiment tout le temps. Tu sais, je suis très demandé !

Lui répondis-je alors le plus sincèrement du monde. Bien sur, ce n'était as vrai, juste une petite blaque, mais voyant son visage, il ne l'a compris pas de suite. Posant ma main sur la sienne, grand sourire aux lèvres, je le rassurais.

SYDNEY | Je plaisante Jayson, j'y viens jamais. Je ne fais pas ce genre de "chose".

Le voyant d'avantage rassurer, je continuais sur ma lancé. Finalement, c'était bien qu'il soit passé, la soirée allait être plus agréable et cela faisait longtemps que nous n'avions pas passé un moment juste tous les deux. D'ailleurs, cela devait remonté à Paris, lorsque nous nous étions laissé aller, un peu trop. Sans m'en rendre compte, ma main était toujours sur la sienne. Je la retirais alors, légèrement gênée de mon acte.

SYDNEY | Alors, pas trop dur de ce faire passer pour un homme d'affaire ?

Essayant de trouver un objet de discussion, j'étais parti sur notre couverture. Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas parlé d'autres chose que de la mission (a)

Je lui avais demandé si elle venait souvent ici. Et elle me dit qu'elle était très demandé. Autant vous dires que je ne saisis pas de suite la blague... Au contraire puis elle souris et pris ma main dans la sienne pour me rassurer. Je me sentis plus détendu. Je dois avouer qu'imaginer Sydney avec d'autre homme ne me plaisais pas du touuuut. MAis bon je n'ai rien le droit de dire.

SYDNEY | Alors, pas trop dur de ce faire passer pour un homme d'affaire ?
JAYSON | Non je suis fais pour être acteur c'est finger in the nose. Et toi pas trop dur de te faire dévorer des yeux par des gros dégueulasse?

Je la vis retirer sa main de la mienne et je compris qu'elle était gêné. Pensait-elle à Paris? Moi je n'arrêtais pas d'y penser et ça me torturais...
JAYSON | On n'a jamais reparlé de Paris...
Fallais bien qu'on en parle un jour ou l'autre...

La conversation devenait vraiment bizarre. On avait jamais parlé comme ça de nos couvertures et là, je trouvais qu'il abusait. Après tout, ce n'était pas mon choix et je ne faisais rien de mal à parler avec ces hommes. la plupart d'entre eux étaient certes des pervers mais d'autres avaient simplement besoin de compagnie, de parler, de ce confier à quelqu’un et c'était le but de la manœuvre, leur faire avouer certaine chose que personne ne savais. Je lui donnais un coup de coude amicale, lui montrant que je n'étais pas vraiment d'accord avec ce qu'il disait.

JAYSON | Non je suis fais pour être acteur c'est finger in the nose. Et toi pas trop dur de te faire dévorer des yeux par des gros dégueulasse?
SYDNEY | T'abuse de dire ça ! Et puis, pas besoin de faire ce bouler pour attirer les regards de tous les hommes, même les pires comme tu peux l'imaginer.

Après tout, il en abusait aussi, si il était là ce soir, ce n'était pas pour rien. Je savais qu'à un moment donné, nous serions obligé d'en parler, j'aurais préféré m'y préparer davantage. Cela faisait déjà quelques mois mais nous avions su nous éviter jusqu'à présent. Il avait perçu ma gène au moment ou j'avais retiré ma main, un simple contact éveillais tous mes sens et je n'avais pas le droit, nous n'avions pas le droit.
SYDNEY | Il n'y a pas grand chose à dire, on avait trop bu et ... on aurait pas du.

Je n'avais pas envie de dire une erreur, ce serait mentir, j'en avais réellement envie, j'avais envie de tellement de chose avec lui mais il fallait tirer un trait sur notre boulot et je ne savais pas si j'étais prête à ça. Tout abandonner pour un homme, me fier corps et âme à une seule personne. J'avais arrêter de croire en l'être humain depuis tellement de temps qu'aujourd'hui, j'avais encore peur.

Je ne sais pas comment elle allait le prendre et je m'en fichais royalement en faite. J'aime pas qu'on la regarde comme moi j'aimerais avoir le droit de le faire. A cause de ce contrat de merde à deux balles, je ne peux pas l'aimer, je ne peux ressentir ce que je ressent pour elle... Et ça fait mal!

SYDNEY | T'abuse de dire ça ! Et puis, pas besoin de faire ce bouler pour attirer les regards de tous les hommes, même les pires comme tu peux l'imaginer.
JAYSON | Ouai je me doute

Je levais les yeux au ciel et me leva, rester à côté d'elle, sagement ça me rendait malade. Dos à elle j'attendais qu'elle me donne une réponse sur notre baiser de Paris. Mais je ne me doutais pas que la réponse serait comme une douche froide.

SYDNEY | Il n'y a pas grand chose à dire, on avait trop bu et ... on aurait pas du.

Je me tourna soudainement vers elle. Mes yeux grands comme des billes... Elle n'avait rien trouvé d'autre. Pour elle c'était juste une erreur... Rien d'autre. ok... Je vois... ça me met en colère... Très en colère mais je dois garder le contrôle.

JAYSON | Alors pour toi c'est juste une erreur à ne pas reproduire. On avait pas trop bu Sydney je tiens l'alcool moi, je sais ce que je faisais. Après si ce n'est pas ton cas dit le et je n'en parlerais plus.

Qu'elle me dise si elle en avait conscience ou pas, si elle l'avait apprécié ce baiser, ce qu'elle ressent. Merde qu'elle oublie une seconde le boulot.

JAYSON | Oublie dix minutes le boulot et ce contrat à deux balles et dit moi réellement ce que t'en pense, la Sydney que je connais et non pas l'agent.

Jamais de la vie je n'aurais imaginé que la conversation tourne de cette manière. Le savoir aussi jaloux me plaisait mais me génait en même temps. Je n'avais jamais appartenu à personne et peu importe si ma situation devait changé, en couple ou non, je n'avais de compte à rendre à personne. Évident que les hommes ce retournait sur mon passage, pas tous évidemment c'était déjà assez énervant comme ça mais qu'est ce que j'y pouvait ? Il était hors de question que je reste chez moi, cloitrer, pour faire plaisir à Monsieur. Je n'avais pas été assez longtemps en couple pour pouvoir vraiment aimer quelqu'un, lui dire que je n'avais d'yeux que pour lui mais avec Jayson, oui ça aurait été le cas, ça l'était déjà seulement, je n'arrivais pas tout à fait à me l'avouer. Et il le prenait vraiment mal ...

JAYSON | Alors pour toi c'est juste une erreur à ne pas reproduire. On avait pas trop bu Sydney je tiens l'alcool moi, je sais ce que je faisais. Après si ce n'est pas ton cas dit le et je n'en parlerais plus.

Je comprenais en parti pourquoi il réagissait ainsi, peu importe ce qu'il disait et peu importe ce qu'on avait pu boire, on avait laissé nos sentiments prendre le contrôle. Je ne le niais pas, au contraire. Il continuais sur sa lancé, tachant de garder son calme pour ne pas éveiller les soupçon autour de nous, ou juste pour lui.

JAYSON | Oublie dix minutes le boulot et ce contrat à deux balles et dit moi réellement ce que t'en pense, la Sydney que je connais et non pas l'agent.
SYDNEY | Tu voudrais que je te dise quoi Jayson ? Que oui, j'ai apprécier ce baiser, que si les choses avait été différente, j'aurais même surement été plus loin et que je crève d'envie d'être avec toi ? Et bien oui c'est le cas mais c'est pas possible alors ça change quoi de le savoir ?

Rien ne ce déroulait comme prévu. Cette mission était une mauvaise idée, nous ensemble ? Mais ils avaient penser à quoi ? Ça ce voyait à trois kilomètres qu'entre nous ça n'allait plus, ou plutôt qu'on s’évitait quelque peu, parce que quand on étais ensemble, on ce dévorait littéralement des yeux.