❝ just talk with a friend

Eva, une fille rencontrer lors de mon arrivé ici il y a environ deux mois, m'avait laissé un message plus que surprenant sur le répondeur de mon téléphone. Elle ne me connaissait que comme Sydney, l'escort girl qui n'avait pas eu d'autres choix dans la vie que de se trouver ce métier là. Mais ça m'était égal, comme cela, je pouvais l'aider sans qu'elle le sache. A la suite d'une soirée arrosé, elle s'était confié à moi alors que je la raccompagnais chez elle en voiture. Elle n'avait pas eu la vie facile alors, je m'étais en quelque sorte attaché à elle.

Prenant soin de ne jamais sortir sans arme, j'avais glisser un de mes couteaux dans mon mini sac à main. Qui y comprenait aussi mes clés, mon portable privée et le professionnel, mais aussi un petit calepin qui me permettait de noter tout ce que je ne pouvais pas garder en mémoire, surtout les détails. Il était presque seize heure et encore une fois, j'étais en avance. J'avais pris le déjeuner avec Alexandre et il m'avait raccompagné chez moi. Une fois sur place, j'avais sauté dans la douche, sécher rapidement mes cheveux pour qu'il garde leur ondulation naturelle. Ensuite, la partie vêtement, j'avais toujours beaucoup d'affaire mais me décidé que choisir, j'étais toujours indécise. Finalement, j'optais pour un top en dentelle blanc/crème, un short long noir et une veste sans manche tout aussi noir. Avec mes escarpins crème, c'était parfait. Un petit coup de mascara, une rouge à lèvre assez prononcé et le tour était joué. Je pris la voiture et me retrouvais cinq minute plus tard chez Eva. Après avoir sonné, la porte ne mis pas longtemps à s'ouvrir. « Salut ma belle ! Alors c'est quoi cette urgence ? » lui dis-je tout en la serrant dans mes bras rapidement pour la saluer, je n'étais pas très contact avec les autres mais c'est ce qui ce faisait dans le coin, donc bon, ça ne pouvait pas faire de mal.

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La jolie blonde était toujours au top de la mode, bien habillé et coiffé, c'est ainsi qu'elle me salua, très chaleureusement. Ce n'était pas mon genre d'avoir des amies mais peut être qu'elle pourrait en devenir une véritable. « Il faut vraiment que je te parle d'un truc, mais entre! », me dit elle en rentrant chez elle.
« Installe toi je t'en pris, tu veux un truc à boire? » dis-je tout en lui montrant le canapé. Je refermais la porte derrière moi et m'installa avec elle sur le canapé. Elle semblait vraiment stressé et je sentais que c'était quelque chose de sérieux dont elle avait à me parler. Elle ne savait pas que je travaillais réellement pour la CIA, elle pensait simplement que j'e avais fait part à une amie pour l'aider. Pour le moment, c'était trop tôt pour la mettre dans la confidence, je n'étais qu'une escort à ses yeux. Et comme on le sais, les escorts ont les yeux et les oreilles partout et ont surtout une longue liste de contact, et oui, ça peux toujours servir.
Je m'installais donc.« Quelque chose de frais si tu as, un jus de fruit me conviendrais très bien. Tu veux un coup de main ?» Lui répondis je toute souriante. Je proposais mon aide n'aimant pas vraiment rester assise sans rien faire, même si servir un jus de fruit n'étais pas une dur tâche. Elle déclina et je patientais dans le salon, laissant mon regard se balader autour de la pièce. La décoration était vraiment sympa, très cosy. Je n'eu pas le temps d'en voir plus qu'elle arriva déjà, me tendis mon verre et s'installa à son tour. J’avalais une gorgé avant de commencer. « Alors, raconte. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Tu me fais limite peur. » Je m'attendais toujours à tout dans mon métier mais là c'était différent, je commençais à vraiment connaitre Eva et à l'apprécié, je ne savais pas comment je pourrais réagir si on lui faisait du mal.

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Peux importait la situation, j'étais toujours là pour aider quelqu'un dans le besoin, et surtout quelqu'un qui le méritait. Cette jeune fille n'avait rien demandé. Son passé n'était pas glorieux et tous ces malheurs continuaient de s'abattre sur elle. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire, attendre qu'un drame de plus arrive. Alors que j'étais tranquillement assise sur son canapé, elle ne se doutait pas que ce serais moi qui lui viendrait en aide et c'était très bien comme ça, il était hors de question que je grille ma couverture, du moins pas pour le moment. « En fait, j'ai vraiment besoin de ton aide, au début je ne voulais vraiment pas t'impliquer là dedans, mais je crois pas que j'arriverais à m'en sortir toute seule. » Eva se levait alors, allant chercher un livre dans sa bibliothèque. Intriguée, je la regardait faire sans poser de questions, elle fini par en sortir tout un tas d'envellope, contenant probablement des lettes de menaces, celle dont elle m'avait brièvement parler lors de notre soirée de rencontre. « Quelqu'un que je connaissais était un consommateur très régulier de drogues, il s'est endetter au fil des années et puis, un jour il est partit et ses dettes sont restées impayées. Les voyous qui réclamaient de l'argent en veulent toujours, et c'est donc à mois de payer. Ça fait des mois que ça dure, et je ne sais pas du tout quoi faire, j'en viens à me priver de certaine choses. » Elle me les tendis alors en me dévoilant toute sa vie, ce par quoi elle était passé et ce qu'elle traversait, même si j'en connaissais déjà une partie grâce aux recherches que j'avais pu faire sur elle avant de véritablement la connaitre. Un vieux tic du métier, on n'est jamais trop prudent ... « Je sais ce que tu vas me dire, j'aurais du m'adresser à la police, mais ses personnes, elles sont énormément influentes, et je n'ai pas du tout le cœur à m'impliquer dans une affaire aussi compliqué, tu sais entre les cours et puis le reste ... bref, il faut que je trouve une solution pour les faire tomber. » Je survolait toutes ces lettres, des menaces et encore des menaces, vraiment inquiétant et surtout, qui se cachait derrière ces lettres ? C'était un défis que j'allais relever, je m'en faisais la promesse. « Tu as bien fais de ne pas leur en parler, on ne sait jamais qui est corrompus et crois moi, il y en a plus qu'on le croit...» Je continuais de lire ces lettres, il me faudrait sans doutes les analyser, pour trouver une éventuelle trace d'empruntes ou un ADN, n'importe quoi qui pourrait nous donner une piste. « Tu sais, je connais une personne très influente en qui ont peux vraiment avoir confiance, pour trouver quelque chose de concret sur cette personne qui te menace, il faudrait faire analyser ces lettres et enveloppe. » Et pour cela, il fallait que je les lui emprunte, mais pas sûre qu'elle accepte. Après tout, elle ne me connaissait que peu mais m'en parler était déjà énorme alors peut être me faisait elle assez confiance pour que je les emporte avec moi, avec une garantie de retour bien sur.

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Je comprenais le désarois de la jeune fille face à ces soucis, personne n'aimait qu'on fouille dans son passé, surtout quand on y était pas lié directement. Mais elle avait su s'adresser à la bonne personne et je ferais tout mon possible pour l'aider, surtout qu'elle y mettait du sien en me confiant toutes ces lettres. « Je te donnerais tout ce que tu as besoin d'avoir, mais tu es sure de vouloir t'embarquer là-dedans, tu sais je comprendrais que tu préfère ne pas prendre de risque. » Eva semblait perdu, confuse, je ne pouvait pas refuser et puis, j'avais vu pire, ce n'était pas ça qui allait m'effrayer. Après, elle n'en savais rien, pour elle je n'étais qu'une escorte girl courageuse qui allait fournir ces documents à son soit disant ami. « Ne tant fais pas, si tu savais par quoi je suis passé avant d'arriver ici.» je savais que je n'aurais pas du dire ça, mais c'était sorti tout seul. Après tout, nous étions dans un moment de confidence et ça me ferais peut être de bien de dire la vérité pour une fois. Après tout, à un moment de ma vie, j'aurais très bien pu tomber vraiment escort ou peut être pire mais je n'étais pas passé bien loin, si je ne m'étais pas enfuie, battue pour ma vie, je n'en serais pas ou je suis aujourd'hui. J'étais plutôt fière de mon parcours compte tenu du déroulement atroce de mon enfance et mon adolescence. Je lui souris alors et me levais lentement, avalant au passage une gorgé de jus de fruit. Je me laissais divagué à regarder par la fenêtre, des rires d'enfants m'avait interpellé. « Je comprendrais jamais comment font certain pour faire autant de mal aux autres, ils doivent pas pouvoir dormir c'est pas possible.»