Zéphyr E. Lorenzo & N. Sydney Petrovitch

∞ arrivé le : 14/02/2013 ∞ secrets : 53

“ Zéphyr & Sydney „

Votre nom a été annoncé et un serveur vous à accompagner à votre table pour votre repas. Une bougie au centre de la table est disposé. Que vous vous connaissiez ou non, c'est le moment de faire connaissance.

Bon film !

Déjà dix-neuf heures trentes, la journée avait passé tellement vite. Je n'arrivais pas à me rendre compte que cela faisait déjà deux mois que Jayson et moi étions arrivé ici. L'enquête n'avançait pas, nous tombions toujours sur des informations menant nulle part, mais la détermination était toujours présente. Les patrons ayant appris qu'une soirée Saint Valentin était prévu, il ne m'avait pas laissé le choix que de m'y inscrire. J'avais donc passé une des robe envoyé de Londres spécialement pour l'occasion, elle m'allait très bien, vraiment. Je ne pouvais pas nier qu'il n'avait pas bon goût, enfin c'était plutôt la styliste à qui il avait fait appel.

Je me rendais donc en avance sur le lieu du cinéma, attendant que le maire fasse son annonce. Il ce montrait très peu, juste pour les grandes annonces et les occasion spéciale comme celle ci. Une fois l'annonce de mon nom, je me rendis à la table avec mon pseudo "cavalier". Son visage m'était familier mais c'était fort possible que je le confonde avec quelqu'un. Une fois assise, je ne tardais pas à me présenter, souhaitant que cette soirée passe le plus vite possible. "Salut, moi c'est Sydney" lui dis je alors en lui tendant la main.

Ingénieur. C’était le métier que j’aurais dû exercer, celui pour lequel j’avais étudié et qui aurait dû me donner la vie que je méritais. Enfin, celle que je méritais avant, lorsque le « happy ending » était encore dans le tableau. Aujourd’hui je me voyais contraint d’aller chercher un travail de serveur car évidemment, les entreprises n’engageaient pas d’anciens tolards si facilement. Mais même dans les bars, le trou de deux ans sur mon cv avait tendance à effrayer les gens … Surtout ici, où mon histoire était bien connue. Je pouvais concevoir, malgré ma rage, que me prendre comme serveur pouvait avoir un effet néfaste sur la clientèle …

Lorsque je sortis du bar après un énième refus, j’aperçu un fly sur la porte pour une soirée de saint-valentin. Je commençai par sourire pour moi-même, pensant qu’il fallait être bien désespéré pour avoir recours à de telles pratiques, et je passais la porte. Puis je revins sur mes pas et fixai l’affiche. Après tout, mes difficultés relevaient du fait que les gens ne me connaissaient pas. Si je voulais que cela s’arrange, il allait bien falloir que j’y mette un peu du mien et pour l’instant, « forcer » quelqu’un à s’assoir et discuter avec moi semblait … Ma meilleure option.

Le soir S, j’enfilai un jean et une veste simple et me rendis sur la place du cinéma. Le maire annonça que j’allais diner avec une certaine Sydney. Je cherchais dans ma mémoire si j’avais déjà rencontré une Sydney. Ayant passé ma vie ici, j’avais forcément dû croiser sa route à un moment. Mais son visage ne me disait rien du tout. Pourtant on pouvait dire que j’avais eu de la chance … Elle était très jolie. Elle se présenta …

SYDNEY ►

Je ne pus réprimer un demi-sourire amusé. En effet, le maire avait annoncé nos deux noms et notre table.

ZEPHYR ►

Je la gratifiai d’un sourire amusé cette fois. La dernière chose dont j’avais besoin c’était de commencer la discussion par un sourire moqueur dont j’avais le secret. Les femmes peuvent être susceptibles …

ZEPHYR ►

Je pris le verre de vin qui était posé sur la table devant moi avant de la regarder un instant, peut-être avec trop d’insistance.

ZEPHYR ►

J’haussai un sourcil amusé en pensant que ma remarque n’était pas nécessaire, mais j’avais envie de l’ajouter …

ZEPHYR ►

Au moins, il était clair que je n'allais pas m'ennuyer avec lui. Un vrai charmeur, il avait une belle gueule je ne pouvais pas le nier. Finalement, l'idée de faire cette soirée n'était pas si mauvaise.

ZEPHYR ► Sans rire.

Un sourire se dessinait au coin de mes lèvres tandis que Monsieur continuais ses belles paroles.

ZEPHYR ► Désolé. C’est juste que, s’il y a une seule chose que j’aurais pu dire à ton sujet c’est que tu t’appelles Sydney Petrovitch et que tu as été assignée à la table numéro sept.

SYDNEY ► Je vois que tu as été très attentif, toute mes félicitations.

Nos regards se croisant, en même temps, face à face à la même table, c'était un peu évident.

ZEPHYR ► Excuse-moi mais … Je viens de revenir ici, j’y avais vécu presque toute ma vie et ton visage ne me dit rien …

Tiens donc, une bonne chose à noter pour mon enquête, la soirée devenait de plus en plus intéressante.

ZEPHYR ► Et je pense que je m’en souviendrais. Tu es installée ici depuis longtemps ?

SYDNEY ► Seulement deux mois, mon boulot m'a transféré ici, j'étais sur Londres avant.

Je pris à mon tour le verre de vin posé sur la table. Je n'étais pas venu à pied mais j'avais le droit à mes deux verres. Après tout, autant profiter de la soirée, nous étions là pour ça et elle commençait si bien. Levant mon verre en sa direction, je portais un "toast" pour cette soirée. Le film allait commencer, les bandes annonces défilait déjà. Seul quelques lanterne et bougies déposé sur les tables nous apportait de quoi ce voir. Je gouttais ce vin et reposais mon verre avant de continuer.

SYDNEY ► Qu'est ce qui t'as fait revenir ici ? SI c'est pas indiscret.

J’avoue que j’avais un peu peur de dîner avec une inconnue, comme j’en avais envie. Quelqu’un qui ne connaissait rien de moi et de mon passé, ça pourrait être agréable. De plus, elle ne se vexa pas lorsque je la taquinai, elle semblait au contraire s’en amuser, ce qui était un très bon point.

SYDNEY ► Je vois que tu as été très attentif, toute mes félicitations.

Après que j’ai lancé une réplique à la fois un peu charmeuse, mais surtout curieuse, je découvris que j’avais raison ; elle n’était pas d’ici.

SYDNEY ► Seulement deux mois, mon boulot m'a transféré ici, j'étais sur Londres avant.

Londres. Je n’y avais jamais été mais j’en avais toujours eu très envie, et je savais que mon père avait des affaires là-bas. Je penchai la tête.

ZEPHYR ► Ah et tu fais quoi comme boulot ?

Je regrettai déjà ma question ; elle allait forcément me retourner la question et je serais forcé de mentir. Au moins sur une partie de mon CV. Pas que le mensonge m’ai jamais vraiment dérangé, mais bon.
Elle fut à son tour un peu indiscrète. Enfin, indiscrète n’est pas vraiment le mot. J’étais toujours un peu suspicieux et de ce fait, je voyais le mal partout. Mais on venait de se rencontrer, on était là pour apprendre à se connaitre … Il fallait naturellement en passer par un petit questionnaire, et toutes les questions me concernant menaient vers des choses indiscrètes.

SYDNEY ► Qu'est ce qui t'as fait revenir ici ? SI c'est pas indiscret.

Je décidai d’être honnête, tout en restant évasif.

ZEPHYR ► Ce qui fait toujours se déplacer les hommes … Une femme.

Je la gratifiai d’un sourire amusé, avant de corriger.

ZEPHYR ► Une vieille amie à moi est en ville, et comme j’ai été libéré des engagements qui me retenaient, j’ai pensé que ça serait l’occasion de renouer le contact. Et puis, c’est ici que j’ai vécu longtemps même si je n’y suis pas né. La ville me manquait.

Ce n’était pas un mensonge, non, c’était la stricte vérité. Après, le sens n’était pas exactement celui que j’avais sous-entendu. Je pris à mon tour mon verre avant de la regarder, un peu amusé.

ZEPHYR ► Excuse ma curiosité mais … Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que tu es une très belle femme, ce qui me fait penser que tu n’as pas besoin de ce genre d’événement pour rencontrer des hommes. Alors puisqu’on en est aux questions indiscrètes, qu’est-ce qui t’as poussé à venir ici ce soir ?

Parler de mon boulot, le vrai, n'était pas permis, et mentionner celui d'ici n'était en rien flatteur mais il le fallait bien, je pouvais tourner les choses comme je le voulait, je seris de suite cataloguer, juger probablement mais ça ne me posais pas de problème, plus maintenant, les étiquettes ne me faisait rien.

ZEPHYR ► Ah et tu fais quoi comme boulot ?

SYDNEY ► Je bosse au Lady D., un club dans le coin, tu connais peut être ?

Je lui retournais alors la question, sous un angle différent. Après tout, je n'allais pas être la seule à parler de moi et j'avais bien l'impression que ce dernier ne voulais pas beaucoup parler de lui. Sous ces airs charmeur, il cachait quelque chose, j'en étais certaine. Tout le monde ici avait des secrets, certains plus important que d'autres et lui, son secret n'était pas rose, je pouvais le lire dans son regard lorsqu'il sembla réfléchir à ce qu'il allait me répondre. Ce qu'il prononça ne m'étonna pas, se donner plus de temps, c'était tout ce qu'il cherchait.

ZEPHYR ► Ce qui fait toujours se déplacer les hommes … Une femme.

Puis il continuait ...

ZEPHYR ► Une vieille amie à moi est en ville, et comme j’ai été libéré des engagements qui me retenaient, j’ai pensé que ça serait l’occasion de renouer le contact. Et puis, c’est ici que j’ai vécu longtemps même si je n’y suis pas né. La ville me manquait.

Une vieille amie ... j'allais peut être pouvoir avoir son nom, ce qui me permettrait de vérifier si ce qu''il me disait était vrai. Mon vrai boulot et ma curiosité prenait le deçu, je décidais de jouer la carte de la femme un peu crédule, j'étais très doué pour ça ...

SYDNEY ► C'est super sympa de ta part ça. C'est vrai que cette ville est superbe !! C'est pour ça que j'ai décidé de m'y installé.

ZEPHYR ► Excuse ma curiosité mais … Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que tu es une très belle femme, ce qui me fait penser que tu n’as pas besoin de ce genre d’événement pour rencontrer des hommes. Alors puisqu’on en est aux questions indiscrètes, qu’est-ce qui t’as poussé à venir ici ce soir ?

SYDNEY ► Pour tout te dire, dans mon boulot, j'ai pas le temps de faire de vrai rencontre, et les mecs n'osent pas m'accoster ou alors, il ne veulent rien de sérieux ... Enfin, je me sis dit pourquoi pas ? Après tout, ça ne pourrait pas être pire que d'habitude.

Lui répondis je avec sincérité. Après tout, c'était la vérité, les hommes que je pouvais rencontré étaient tous des pervers et les hommes bien n'osaient jamais faire un pas vers moi, me considérant peut être comme déjà prise ? Et puis mon coeur appartenait à quelqu'un, avec qui je ne pouvais pas être malheureusement. Ça ne donnait pas vraiment envie d'avoir de relation.

SYDNEY ► Et toi, t'es ici pourquoi ? Tu pensais tomber sur ton amie peut être ?

Je fis mine de réfléchir un instant.

SYDNEY ► D'ailleurs je la connais peut être, comment elle s’appelle ?

Sujet: Re: Zéphyr E. Lorenzo & N. Sydney Petrovitch

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